1924 - L’épitaphe du théâtre

N. Lygeros
Traduit du Grec par A.-M. Bras

Le théâtre attendait les inconnus.
Seuls les siècles passaient.
Plus personne ne venait le voir.
Il n’avait pas la valeur du passé.
Il était mort au bout du ciel
comme la vague de la mer
et quand les inconnus vinrent pour vivre
ils le soulevèrent à nouveau sur leurs épaules
pour l’ensevelir dans la mémoire.