4303 - La tristesse des bruns

N. Lygeros

Pourquoi avais-tu mis tant de bruns dans ta tristesse ?

Tu savais bien que personne d’autre que ton frère

ne verrait l’immensité de cette désolation humaine.

Et pourtant tu n’avais cessé d’intervenir

dans la matière huileuse des couleurs d’automne.

Comme si tu avais voulu prétendre à l’impossible

dont Carlo parlerait avec persuasion.