4786 - Le legs de Vincent

N. Lygeros

« Le monde ne me concerne

que dans la mesure où je possède,

en quelque sorte,

une certaine dette et obligation

– parce qu’en effet,

ça fait trente ans

que je déambule sur cette terre –

de léguer, par gratitude,

un certain souvenir

sous la forme d’un travail

de dessin et de peinture –

non créé pour plaire

à telle ou telle tendance,

mais pour exprimer

un pur sentiment humain. »

Il n’y a rien de faux

ou de rhétorique

dans ces mots sans malentendu

et pourtant le problème demeure.

Vincent était trop humain

pour la société barbare

aussi sa peinture

c’était son seul espoir

d’atteindre les hommes,

perdus dans l’avenir

encore inconnu

mais salvateur pour lui.